HOME

LES GRIMOIRES 

 

DICTIONNAIRE

SORCELLERIE

DEMONOLOGIE

ARTICLES

 

 

H

 

LE DICTIONNAIRE DES SCIENCES  OCCULTES

 

D'après J.Collin de Plancy

1391 Articles

                                                             

HABONDIA

Reine des fées, des femmes blanches, des bonnes, des sorcières, des larves, des furies et des harpies, comme l'assure Pierre Delancre cri son livre de l'Inconstance des démons.

HA-DO

Système à la fois magique et cosmogonique chinois plus ou moins relié aux pa-koi.

Le diagramme générique de Ha-Do est composé d'un cinq central et de trigrammes périphériques représentant des nombres variables. Il constitue un carré magique ou un système de carrés magiques à correspondances ésotériques multiples. Il sert aussi à la divination.

HALTIAS

Les Lapons donnent ce nom aux vapeurs qui s'élèvent des lacs, et qu'ils pren­nent pour les esprits auxquels est commise la garde des montagnes.

HAMLET

Prince de Danemark, à qui ap­parut le spectre de son père, pour demander une vengeance dont il se chargea. Shakspeare a illustré cette sombre histoire. On montre toujours sur une colline voisine d'Elseneur la tombe d'Hamlet , que des croyances peureuses entourent et proté­ent.

HANDEL

Célèbre musicien saxon. Se trouvant en 1700 à Venise, dans le temps du carnaval, il joua de la harpe dans une masca­ade. Il n'avait alors que seize ans, mais son nom dans la musique était déjà très connu. Dominique Scarlati, habile musicien d'alors sur cet instrument, l'entendit et s'écria : IL n'y a que le Saxon Handel, ou le diable, qui .puisse jouer ainsi....

HANNON

Général carthaginois, distingué par cette fourberie: il nourrissait des oiseaux à qui il apprenait à dire : Hannon est dieu. Puis il leur donnait la liberté.

HAQUIN

Les anciennes histoires scandinaves font mention d'un vieux roi de Suède;; nommé Haquin, qui commença à régner au troisième siècle, et ne mourut qu'au cinquième, âgé de deux cent dix ans, dont cent quatre-vingt-dix de règne. Il avait déjà cent ans, lorsque ses sujets s'étant révoltés contre lui, il consulta l'oracle d'Odin qu'on ré­vérait auprès d'Upsal. Il lui fut répondu que s'il voulait sacrifier le seul fils qui lui res­tait, il vivrait et régnerait encore soixante ans. Il y consentit, et ses dieux lui tinrent parole. Bien plus, sa vigueur se ranima à l'âge de cent cinquante ans; il eut un fils et successivement cinq autres, depuis cent cinquante ans jusqu'à cent soixante.

Se voyant près d'arriver à son terme, il tâcha encore de le prolonger; et les oracle lui répondirent que s'il sacrifiait l'aîné de ses enfants, il régnerait encore dix ans; il le fit. Le second lui valut dix autres années de règne, et ainsi de suite jusqu'au cinquième Enfin il ne lui restait plus que celui-là; il était d'une caducité extrême, mais il vivait toujours ; lorsque ayant voulu sacrifier ce dernier rejeton de sa race, le peuple, lasse du monarque et de sa barbarie, le chassa du trône; il mourut, et son fils lui succéda.

Delancre dit que ce monarque était grand sorcier, et qu'il combattait ses ennemis à l'aide des éléments. Par exemple, il leur envoyait de la pluie ou de la grêle.

 HARIDI

Serpent honoré à Akhmin, ville de la Haute-Egypte. Il y a quelques siècles qu'un derviche, nommé Haridi, y mourut; on lui éleva un tombeau, surmonté d'une coupole, au pied de la montagne; les peuples vinrent lui adresser des prières. Un autre derviche profita de la crédulité des bonnes gens, et leur dit que Dieu avait fait passer l'esprit du défunt dans le corps d'un serpent. Il en avait apprivoisé un de ceux qui sont, communs dans la Thébaïde et qui ne font point de mal; ce reptile obéissait à sa voix. Le derviche mit à l'apparition de son serpent tout l'appareil du charlatanisme, éblouit le vulgaire, et prétendit guérir toutes les mala­dies. Quelques succès lui donnèrent la vogue. Ses successeurs n'eurent pas de peine à soutenir une imposture lucrative; ils enchérirent en donnant à leur serpent l'immortalité, et poussèrent l'impudence jusqu'à en faire un essai public; le serpent fut coupé en morceaux en présence de l'émir, et déposé sous un vase pendant deux heures. A l'instant où le vase fut levé, les serviteurs du derviche eurent sans doute l'adresse d'en substituer un semblable ; on cria au prodige, et l'immortel Haridi acquit un nouveau degré de considération.

Paul Lucas raconte que, voulant s'assurer des choses merveilleuses que l'on racontait de cet animal, il fit pour le voir le voyage d'Akhmin; qu'il s'adressa à Assan-Bey, le­quel fit venir le derviche avec le serpent ou l'ange, car tel est le nom qu'on lui donnait; et que derviche  tira de son sein, en sa présence, l’animal merveilleux. C’était, ajoute-t-il, une couleuvre de médiocre grosseur, et qui paraissait fort douce.

 HECATEES

Spectres d'une grandeur prodigieuse qui apparaissaient dans les Mystères d'Hécate.

 HECDEKIN

En l’année 1130, un démon que les Saxons appelaient Hecdekin, ou Ho­deken, c'est-à-dire l'esprit au bonnet, à cause du bonnet dont il était coiffé, vint passer quelques mois dans la ville d'Hildesheim, en Basse-Saxe. L'évêque d'Hildesheim en était aussi le souverain. En raison de ces deux titres, le démon crut devoir s'attacher à sa maison. Il se posta donc dans le palais et s'y fit bientôt connaître avantageusement, soit en se montrant avec complaisance à ceux qui avaient besoin de lui, soit en disparaissant avec prudence lorsqu'il devenait importun, soit en faisant des choses remarquables et difficiles. - Il donnait de bons conseils dans les affaires diplomatiques, portait de l'eau à la cuisine et servait les cuisiniers. La chose s'est passée dans le douzième siècle : les moeurs étaient alors plus simples qu'aujourd'hui.

Il fréquentait donc la cuisine et le salon ; et les marmitons, le voyant de jour en jour plus familier, se divertissaient en sa compagnie. - Mais un soir, un d'eux se porta contre lui aux injures, quelques-uns disent même aux voies de fait. Le démon en colère s'alla plaindre au maître d'hôtel, de qui il ne reçut aucune satisfaction ; alors il crut pouvoir se venger. Il étouffa le marmiton, en assomma quelques autres, rossa le maître d'hôtel, et sortit de la maison pour n'y plus reparaître.

 HÉRODIADE

On dit en Catalogue que la danseuse homicide d'Hérode, l'infâme Hérodiade, ayant longtemps couru le monde, se noya dans le Ségré, fleuve qui passe à Lérida, et cause de temps en temps des dévastations. Les bonnes femmes ajoutent qu'Hé­rode y est enseveli avec elle.

D'autres traditions noient Hérodiade dans un lac glacé sur lequel elle dansait; ce qu'elle n'avait cessé de faire depuis son affreuse aventure. La glace se creva sous ses pieds, et, se refermant pendant qu'elle s'enfonçait, lui trancha la tête. Ce lac est en Suisse, et cette tête danse toujours. Mais peu de gens la peuvent voir.

 HÉHUGASTE

Sylphide qui se familiari­sait avec l'empereur Auguste. Les cabalistes disent qu'Ovide fut relégué à Tomes pour avoir surpris Auguste en tête à tête avec elle; que la sylphide fut si piquée de ce due ce prince n'avait pas donné d'assez bons ordres pour qu'on ne la vît point, qu'elle l'aban­donna pour toujours.

 HÉKACONTALITHOS

Pierre qui en ren­ferme soixante autres diverses, que les Troglodytes offraient au diable dans leurs sorcelleries.

 HÉLA

Reine des trépassés chez les anciens Germains. Son gosier toujours ouvert ne se remplissait jamais. Elle avait le même nom que l'enfer.

La mythologie scandinave donne le pou­voir de la mort à Héda, qui gouverne les neuf mondes de Nifleheim. Ce nom signifie mystère, secret, abîme. Selon la croyance populaire des paysans de l'antique Cimbrie. Héla répand au loin la peste et laisse tomber tous les fléaux de ses terribles mains en voyageant, la nuit, sur le cheval à trois pieds de l'enfer (Helhest). Héla et les loups de la guerre ont longtemps exercé leur empire en Normandie. Cependant, lorsque les hommes du Nord de Hastings devinrent les Normands de Rollon, ils semblent avoir perdu le souve­nir de leurs vieilles superstitions aussi rapi­dement que celui de leur langue maternelle.

D'Héla naquit Hellequin, nom dans lequel il est facile de reconnaître Hela-Kion, la race d'Héla déguisée sous l'orthographe, romaine. Ce fut le fils d'Héla que Richard sans Peur, fils de Robert le Diabl, duc de Normandie, rencontra chassant dans la forêt. Le roman raconte qu'Hellequin était un cavalier qui avait dépensé toute sa fortune dans les guerres de Charles Martel contre les Sarrasins païens. La guerre finie, Hellequin et ses fils, n'ayant plus de quoi soutenir leur rang, se jetèrent dans de mauvaises voies. Devenus de vrais bandits, ils n'épargnaient rien; leurs victimes demandèrent vengeance au ciel, et leurs cris furent entendus. Hellequin tomba malade et mourut ; ses péchés l'avaient mis en danger de damnation éternelle : heureu­sement ses mérites, comme champion de la foi contre les païens, lui servirent. Son bon ange plaida pour lui, et obtint qu'en expia­tion de ses derniers crimes, la famille d'Hellequin errerait après sa mort, gémissante et malheureuse, tantôt dans une forêt, tantôt dans une autre, n'ayant d'autres distractions que la chasse au sanglier, mais souvent poursuivie elle-même par une meute d'enfer; punition qui durera jusqu'au jugement der­nier.

 HÉLÈNE

Reine des Adiabénites , dont le tombeau se voyait à Jérusalem, non sans ar­tifice, car on ne pouvait l'ouvrir et le fermer qu'à certain jour de l'année. Si on l'essayait dans un autre temps, tout était rompu.

 HÉLÉNÉION

Plante que Pline fait naître des larmes d'Hélène auprès du chêne où elle fut pendue, et qui avait la vertu d'embellir les femmes et de rendre gais ceux qui en mettaient dans leur vin.

 HELGAFELE

Montagne et canton d'Islande, qui a joui longtemps d'une grande réputation dans l'esprit des Islandais. Lorsque des parties plaidaient sur des objets dou­teux, et qu'elles ne pouvaient s'accorder, elles s'en allaient à Helgafele pour y prendre conseil ; on s'imaginait que tout ce qui s'y décidait devait avoir une pleine réussite. Certaines familles avaient aussi la persuasion qu'après leur mort elles devaient reve­nir habiter ce canton. La montagne passait pour un lieu saint. Personne n'osait la re­garder qu'il ne se fût lavé le visage et les mains.

 HELIOTHROPE

Pierre précieuse verte et tachetée de rouge à laquelle les Anciens attribuaient de nombreuses vertus. Si on la jette dans un vaisseau plein d'eau, celle-ci y devient couleur de sang. Hors de l'eau, elle représente le soleil et sert à observer l'éclipse de cet astre. Elle rendait invisible ceux qui la portaient.

Héliotrope, fleur qui, dit-on, suit le cours du soleil. Elle symbolise l'enthousiasme.

 HENOCH

Dans l'Apocalypse de saint Jean, il est question de deux témoins ou martyrs auxquels la tradition prophétique donne les noms d'Élie et d'Hénoch : Élie, l'homme de la foi, du zèle et du miracle; Hénoch, le même que les Égyptiens ont appelé Hermès et que les Phéniciens honoraient sous le nom de Cad­mus, l'auteur de l'alphabet sacré et de la clef uni­verselle des initiations au Verbe, le père de la cabale, celui, disent les saintes allégories, qui n'est pas mort comme les autres hommes, mais qui a été enlevé au ciel pour revenir à la fin des temps. On disait à peu près la même chose de saint Jean lui­méme, qui a retrouvé et expliqué dans son Apo­calypse les symboles du Verbe d'Hénoch. Cette résurrection de saint Jean et d'Hénoch, attendue à la fin des siècles d'ignorance, sera le renouvellement de leur doctrine par l'intelligence des clefs cabalistiques qui ouvrent le temple de l'unité et de la philosophie universelle, trop longtemps occulte et réservée seulement à des élus que le monde fai­sait mourir.

 HEPATOSCOPIE on HIEROSCOPIE

Divi­nation qui avait lieu par l'inspection du foie des victimes dans les sacrifices, chez les Romains.

Quelques sorciers modernes cherchaient aussi l'avenir dans les entrailles des ani­maux. Ces animaux étaient ordinairement ou un chat, ou une taupe, ou un lézard, ou une chauve-souris, ou un crapaud, ou une poule noire.

 HERBADILLA

Autrefois, il y avait à la place du lac de Grand-Lieu en Bretagne, un vallon délicieux et fertile, qu'ombrageait la forêt de Vertave ou Vertou. Ce fut là que se réfugièrent les plus riches citoyens de Nan­tes, et qu'ils sauvèrent leurs trésors de la rapacité des légions de César. Ils y bâtirent une cité qu'on nomma Herbadilla , à cause de la beauté des prairies qui l'environnaient. Le commerce centupla leurs richesses ; mais en même temps le luxe charria jusqu'au sein de leurs murs les vices des Romains. Ils provoquèrent le courroux du ciel. Un jour que saint Martin de Vertou, fatigué de ses courses apostoliques, se reposait près d'Herbadilla, à l'ombre d'un chêne, une voix lui cria : Fidèle confesseur de la foi, éloigne toi de la cité pécheresse.

Saint Martin s'éloigne, et soudain jail­lissent, avec un bruit affreux, des eaux jus­qu'alors inaperçues, et qui faisaient irrup­tion d'une caverne profonde. Le vallon où s'élevait la Babylone des Bretons fut tout à coup submergé. A la surface de celte onde sépulcrale vinrent aboutir par milliers des bulles d'air, derniers soupirs de ceux qui expiraient dans l'abîme.

Pour perpétuer le souvenir du châtiment, Dieu permet que l'on entende encore au fond de cet abîme les cloches de la ville engloutie, et que l'orage y vive familièrement. Auprès est une île au milieu de laquelle s'élève une pierre en forme d'obélisque. Cette pierre ferme l'entrée du gouffre qui a vomi les eaux du lac, et ce gouffre est la prison d'un géant formidable qui pousse d'horribles rugissements.

A quatre lieues de cet endroit, vers l'est, on trouve une grande pierre qu'on appelle la vieille de saint Martin; car il est bon de sa­voir que cette pierre, qui pour bonne raison garde figure humaine, fut jadis une femme véritable, laquelle, s'étant retournée malgré la défense en sortant de la villa d'Herbadilla, fut transformée en statue.

 HERBE MAUDITE

Les paysans nor­mands croient qu'il existe une fleur qu'on appelle l'herbe maudite : celui qui marche dessus ne cesse de tourner dans un même cer­cle, et il s'imagine qu'il continue son chemin sans avancer d'un pas au-delà du lieu où l'herbe magique l'a enchaîné.

 HERBE QUI EGARE

Il y a, dit-on dans le Périgord, une certaine herbe qu'on ne peut fouler sans s'égarer ensuite de ma­nière à ne plus retrouver son chemin. Cette herbe qui n'est pas connue, se trouvait abondamment aux environs du château de Lusignan, bâti par Mélusine; ceux qui marchaient dessus erraient dans de longs circuits, s'ef­forçaient en vain de s'éloigner, et se retrouvaient dans l'enceinte redoutée jusqu'à ce qu'un guide préservé de l'enchantement les remît dans la bonne voie

 HERBE DE COQ

Les habitants de Panama vantent beaucoup une herbe qu'ils appellent herbe de coq, et dont ils prétendent que l'application est capable de guérir sur ­le champ un poulet à qui l'on aurait coupé la tête, en respectant une seule vertèbre du cou. Des voyageurs sollicitèrent en vain ceux qui faisaient ce récit de leur montrer l'her­be; ils ne purent l'obtenir, quoiqu'on leur assurât qu'elle était commune : d'où l'on doit conclure que ce n'est qu'un conte popu­laire.

 HÉRENBEBG (JEAN-CHRISTOPHE)

Auteur de Pensées philosophiques et chrétiennes sur les Vampires, 1-133. Voy. VAMPIRES.

 HERMAPHRODITES

Longtemps avant Antoinette Bourignon, qui soutint cette singulière thèse au dix-septième siècle, il s'était élevé, sous le pontificat d'Innocent III, une secte de novateurs qui enseignait qu'Adam était à sa naissance homme et femme tout à la fois.

Pline assure qu'il existait en Afrique , au delà du désert de Zara, un peuple d'androgynes.

Les lois romaines mettaient les hermaphrodites au nombre des monstres, et les condamnaient à mort.

 HERMÈS

On vous dira qu'il a laissé beaucoup de livres merveilleux ;qu'il a écrit sur lés démons et sur l'astrologie. C'est lui qui a décidé que, comme il y a sept trous à la tête, il y aussi sept planètes qui président à ces trous, savoir ; Saturne et Jupiter aux deux oreilles, Mars et Vénus aux deux narines, le soleil et la lune aux deux yeux, et Mercure à la bouche.

 HERMIALITES ou HERMIENS

Disciples d'un hérétique du deuxième siècle, nommé Hermas ; ils honoraient l'Univers-Dieu, disant à la fois que ce monde est Dieu et que ce monde est l'enfer.

 HERMOTIME

On sait que Cardan et une foule d'autres se vantaient de faire voyager leur âme sans que le corps fût de la partie. L'âme d'Hermotime de Clazomène s'absentait de son corps lorsqu'il le voulait, parcourait des pays éloignés, et racontait à son retour des choses surprenantes. Apparemment que Hermotime eut des ennemis. Un jour que son âme était allée en course, et que son corps était comme de coutume semblable à un ca­davre, ses ennemis le brûlèrent et ôtèrent ainsi à l'âme le moyen de rentrer dans son étui.

Mais, dans d'autres versions, Hermotime est un vampire.

 HÉRON

Ermite qui, après avoir passé plus de cinquante ans dans les déserts de la Thébaïde, se laissa persuader par le diable, sous la figure d'un ange, de se jeter dans un puits, attendu que, comme il était en bonne grâce avec Dieu, il ne se ferait point de mal. Il ajouta foi, dit Leloyer, aux paroles du dia­ble, et, se précipitant d'un lieu élevé, dans la persuasion que les anges le soutiendraient, il tomba dans le puits, d'où on le retira dis­loqué ; il mourut trois jours après.

 HERON

Oiseau messager d’Athéna ainsi que la chouette et la mouette.

 HIBOU

Oiseau de nuit, consacré à Minerve. Son apparition n'était funeste que lorsqu'il chantait. Son silence le rendait de bon augure. Pourtant Minerve prit cet oiseau sous sa protection parce qu'il l'avertissait la nuit de tout ce qui se passait.

 HIPPOGRIFFE

Animal fabuleux, composé du cheval et du griffon, que l'Arioste et les autres romanciers donnent quelquefois pour monture aux héros des romans de che­valerie.

 HIPPOMANE

Nom de célèbres philtres d'amour de compo­sition complexe qui contenaient notamment des insectes réduits en poudre. (La cantharide, peu connue en Occident, n'y figure pas, mais le grillon acheta campestris qui a peut-être, à côté de ses propriétés diurétiques, des vertus aphrodisiaques), des herbes multiples et de l'hippomane. Cette substance, comme son nom l'indique, est fournie par le cheval et passe dans les grimoires pour l'aphrodisiaque majeur. C'est une masse consistante que les poulains portent sur la tête lors de leur naissance, mais que la mère, dans la majorité des cas, mangeait aussitôt. Les vétérinaires s'accor­dent pour déclarer que leurs observations ne permettent pas de voir en quoi consiste l'hippomane, sinon peut-être, et par accident, à des débris placentaires.

HIPPOPOTAME ou CHEVAL de FLEUVE

Divinité considérée par les Egyptiens comme le symbole de Typhon, fils de la Terre et du Tartare, chef des géants qui escaladèrent le Ciel. L'aspect informe de cet animal et ses dimensions, devaient lui conférer naturellement la valeur symbolique d'une puissance d'en bas. Végétarien, il n'attaque que s'il croit qu'on lui barre la retraite vers l'eau. Il est l'esprit végétarien de l'eau. Toutefois, les sens divers qu'il a pris dans les mythologies dépendent pour beaucoup aussi de sa fréquence (il n'apparaît naturellement pas dans les mythologies du Nord), de l'intégration systématique dans des ensembles où tous les animaux devaient trouver une place, etc... Il a une valeur moins fixe donc moins intéressante que la baleine ou le cheval.

 HIPPOMANCIE ou HIEPOMANCIE

Divination des Celtes. Ils formaient leurs pronostics sur le hennissement et le trémoussement de certains chevaux blancs, nourris aux dépens du public dans des forêts consacrées, où ils n'avaient d'autre couvert que les arbres. On les faisait marcher immédiatement après le char sacré. Le prêtre et le roi ou chef du canton obser­vaient tous leurs mouvements, et en tiraient des augures auxquels ils donnaient une ferme confiance, persuadés que ces animaux étaient confidents du secret des dieux , tandis qu'ils n'étaient eux-mêmes que leurs ministres.

Les Saxons tiraient aussi des pronostics d'un cheval sacré, nourri dans le temple de leurs dieux, et qu'ils en faisaient sortir avant de déclarer la guerre à leurs ennemis. Quand le cheval avançait d'abord le pied droit, l'au­gure était favorable; sinon, le présage était mauvais, et ils renonçaient à leur entreprise.

 HIPPOMYRMECES

Peuple imaginaire, placé par Lucien dans le globe du soleil. C'étaient des hommes montés sur des fourmis ailées, qui couvraient deux arpents de leur ombre, et qui combattaient de leurs cornes.

 HIPPOPODES

Peuple fabuleux qui avait des pieds de cheval, et que les anciens géographes placent au nord de l'Europe.

 HIRIGOYEN

Sorcier du commencement du dix-septième siècle, que l'on a vu danser au sabbat avec le diable, qu'il adorait

 HIRONDELLE

Oiseaux dédiés à l'amitié en symbole de la courte durée de leur apparition disent les interprètes pessimistes de la légende. En fait, elles peuvent symboliser la fidélité en amitié pour ce qu'elles reviennent chaque année avec ponctualité et reprennent leur ancien nid. Au symbolisme de l'amitié s'associe aussi nécessairement l'idée de longs voyages. A un titre tout différent du pigeon et de la colombe, l'hirondelle est aussi messagère, mais messagère des nouvelles cosmiques (elle indique le printemps dans les pays tempérés et l'automne dans les pays chauds).

Par ailleurs, les hirondelles étaient consacrées à Isis. On immolait les hirondelles aux dieux lares, parce qu'elles nichaient dans les maisons dont elles sont les gardiennes. Vénus Progné fut changée en cet oiseau.

 HOLLANDAIS ERRANT ou VOLANT

Vaisseau hollandais fantôme voguant au large du Cap de Bonne Espérance, toutes voiles dehors même dans les tempêtes. Son apparition était considérée par les marins comme un mauvais présage.

 HOMOSOPHIE

Théorie analogique due au Dr Lefébure et qui rend compte des correspondances inverses les plus intéressantes. Il est impossible de résumer ici cet important travail. Citons seulement en exemple les éléments suivants : le symbolisme figuré a essentiellement deux pôles qui sont la droite et la courbe la courbe pouvant être considérée comme se décomposant en cercles ou compositions de cercles. Or la droite est l'élé­ment masculin et la courbe l'élément féminin ce qui est d'un symbolisme traditionnel et admis.

On sait qu'en géométrie, le cercle et la droite peuvent être considérés comme symétriques par rapport à un point ou à une droite (selon certains types de symétrie). Des considérations mathématiques permettent donc de trouver logiquement quelle est la forme masculine qui correspond à une forme féminine donnée ou inversement. On s'aperçoit que selon ce type de transposition, les figures subissent non seulement une modification de forme qui les amène effectivement à s'identifier avec le symbole opposé, mais une inversion dont l'anatomie, la botanique et la nature nous donnent mille exemples. Ainsi la forme triangulaire générale des organes génitaux externes de l'homme correspond à une structure également triangulaire des organes génitaux internes de la femme, selon un triangle renversé. Il y a donc double inversion.

Les attributs de la droite et du cercle sont essentiellement pour la première : la mobilité, l'activité, la multiplicité, et, pour le second, l'immobilité, la réceptivité, l'unicité ou la tendance à l'unicité. Ainsi l'oeil (fixé dans l'orbite, organe récepteur, au nombre de deux) s'oppose au regard (mobile, actif, innombrable). Concrètement, l'image même de cette correspondance est four-nie par l'ovule (sphérique, réceptif, peu mobile, en petit nombre) et le sper­matozoïde (longiligne, actif, très mobile, innombrable).

Dans la nature, tout résulte de la combinaison de la droite et de la courbe. Au niveau du corps humain, les organes récepteurs-émetteurs (ex.: le coeur) ont une forme cylindro-conique résultant par conséquent de la rota­tion d'une droite ou génératrice. Au niveau des généralisations cosmogoniques, c'est de la droite et de la courbe que procède la spirale, forme universelle du mouvement défini et, plus loin encore, la spirale de spirale de spirale... (nébuleux embrouillamini originel) figurant la forme la plus élémentaire du créé. Le masculin et le féminin seraient donc à la fois le principe créateur et le produit de la différenciation de toute création.

Le système homosophique a dans tous les domaines et selon d'autres principes corollaires de multiples applications, qu'il est malheureusement im-possible d'ébaucher ici.

 HOROSCOPE

Point de l'écliptique qui se trouve à l'horizon au moment de la naissance. A ce sens, les habitudes actuelles ont substitué le mot Ascendant (abréviation usuelle : AS). Par extension, on appelle horos­cope soit la carte du ciel de naissance, soit l'ensemble de cette carte et de son interprétation ; niais c'est une acception populaire et imprécise.

 HUGON

Espèce de fantôme malfaisant, à l'existence duquel le peuple de Tours croit très fermement. Il servait d'épouvantail aux petits enfants, pour qui il était une manière de Croquemitaine. C'est de lui, dit-on, que les réformés sont appelés huguenots, à cause du mal qu'ils faisaient et de l'effroi que semait leur passage au seizième siècle, qu'ils ont ensanglanté et couvert de débris.

 HUGUES LE GRAND

Chef des Français, père de Hugues Capet. Gualbert Radulphe rapporte qu'il était guetté par le diable à l'heure de la mort. Une grande troupe d'hommes noirs se présentant à lui, le plus appa­rent lui dit : Me connais-tu ?

- Non, répondit Hugues; qui peux-tu être?

- Je suis, dit l'homme noir, le puissant des puissants, le riche des riches; si tu veux croire en moi, je te ferai vivre. »

Quoique ce capitaine eût été assez dérangé dans sa vie, il fit le signe de la croix. Aussi tôt cette bande de diables se dissipa en fu­mée.

 HUILE BOUILLANTE

Les habitants de Ceylan et des côtes de Malabar emploient l'huile bouillante comme épreuve. Les premiers ne s'en servent que dans les affaires de grande importance, comme lorsqu'ils ont des procès pour leurs terres, et qu'il n'y a point de témoins.

On se servait autrefois en Europe de l'épreuve par l'huile bouillante pour les causes obscures. L'accusé mettait le poing dans la chaudière; s'il le retirait sans brûlure, il était acquitté.

 HUILE DE BAUME

L'huile de baume, extraite du marc de l'eau céleste, dissipera la surdité, si on en met dans les oreilles trois gouttes de temps en temps, en bouchant les di­tes oreilles avec du coton imbibé de ce baume. Il guérit toute sorte de gale et de teigne les plus invétérées, apostèmes, plaies, cicatrices, ulcères vieux et nouveaux, de morsures venimeuses de serpents, de scorpions, etc., fis­tules, crampes et érysipèles, palpitation de coeur et des autres membres, le tout par fo­mentation et emplâtre. Crollius en fait tant d'estime, qu'il le nomme par excellence huile mère de baume.

 HUILE DE TALC

Le talc est la pierre phi­losophale fixée au blanc. Les anciens ont beaucoup parlé de l'huile de talc, à laquelle ils attribuaient tant de vertus, que presque tous les alchimistes ont mis en oeuvre tout leur savoir pour la composer. Ils ont calciné, purifié, sublimé le talc, et n'en ont jamais pu extraire cette huile précieuse.

-Quelques-uns entendent, sous ce nom, l'élixir des philosophes hermétiques.

 HU-JUM-SIN

Célèbre alchimiste chinois qui trouva, dit-on, la pierre philosophale. Ayant tué un horrible dragon qui ravageait le pays, Hu-Jum-Sin attacha ce monstre à une colonne qui se voit encore aujourd'hui, et s'éleva ensuite dans le ciel. Les Chinois, par reconnaissance, lui érigèrent un temple dans l'endroit même où il avait tué le dragon.

 HULIN

Petit marchand de bois d'Orléans; étant ensorcelé à mort, il envoya chercher un sorcier qui se vantait d'enlever toutes les maladies. Le sorcier répondit qu'il ne pou­vait le guérir, s'il ne donnait la maladie à son fils qui était encore à la mamelle. Le père y consentit. La nourrice, ayant entendu cela, s'enfuit avec l'enfant pendant que le sorcier touchait le père pour lui ôter le mal. Quand il eut fait, il demanda où était l'enfant. Ne le trouvant pas, il commença à s'écrier : - Je suis mort, où est l'enfant ? - Puis il s'en alla très piteux : mais il n'eut pas plutôt mis les pieds hors la porte, que le diable le tua soudain. Il devint aussi noir que si on l'eût noirci de propos délibéré; car la maladie était restée sur lui.

 HUMMA

Dieu souverain des Cafres, qui fait tomber la pluie, souffler les vents, et qui donne le froid et le chaud. Ils ne croient pas qu'on soit obligé de lui rendre hommage, parce que, disent-ils, il les brûle de chaleur et de sé­cheresse sans garder la moindre proportion.

 HUNERIC

Avant la persécution d'Hunérie, fils de Genseric, roi des Vandales, qui fut si violente contre les catholiques d'Afri­que, plusieurs signes ;annoncèrent, dit-on, cet orage. On aperçut sur le mont Ziquen un homme de haute stature, qui criait à droite et à gauche : « Sortez, sortez. » On vit aussi à Carthage, dans l'église de Saint-Fauste, une grande troupe d'Ethiopiens qui chassaient les saints comme le berger chasse ses brebis. Il n'y eut guère de persécution d'hérétiques con­tre les catholiques plus forte que celle-là.

 HUNS

Les anciens historiens donnent à ces peuples l'origine la plus monstrueuse. Jornandès raconte que Philimer, roi des Goths, entrant dans les terres gétiques, n'y trouva que des sorcières d'une laideur af­freuse; qu'il les repoussa loin de son armée; qu'elles errèrent seules dans les déserts, où des démons s'unirent avec elles. C'est de ce commerce infernal que naquirent les Huns, si souvent appelés les enfants du diable. Ils étaient d'une difformité horrible. Les historiens disent qu'à leurs yeux louches et sau­vages, à leur figure torse, à leur barbe de bouc, on ne pouvait s'empêcher de les re­connaître pour enfants de démons. Besoldus prétend, après Servin, que le nom de Huns vient d'un mot tudesque, ou celtique, ou bar­bare, qui signifie puissants par la magie, grands magiciens. De Bonnaire dit, dans son Histoire de France, que les Huns, venant faire la guerre à Cherebert, ou Caribert, furent at­taqués près de la rivière d'Elbe par Sigebert, roi de Metz, et que les Francs furent obligés de combattre contre les Huns et contre les spectres dont ces barbares avaient rempli l'air, par un effet de la magie; ce qui rendit leur victoire plus distinguée.

 HUPPE

Oiseau commun, nommé par les Chaldéens Bori, et par les Grecs Isan. Celui qui le regarde devient gros ; si on porte les yeux de la huppe sur l'estomac, on se réconciliera avec tous ses ennemis. Enfin, c'est de peur d'être trompé par quelque marchand, qu'un homme de précaution a sa tête dans une bourse

 HUTGIN

Démon qui trouve du plaisir à obliger les hommes, se plaisant en leur société, répondant à leurs questions, et leur rendant service quand il le peut, selon les traditions de la Saxe. Voici une des nombreuses complaisances qu'on lui attribue - Uri Saxon partant pour un voyage, et se trouvant fort inquiet sur la conduite de sa femme, dit à Hutgin : - Compagnon, je te recommande ma femme ; aie soin de la gar­der jusqu'à mon retour.

La femme, aussitôt que son mari fut parti, voulut se donner des licences; mais le démon l'en empêcha. Enfin le mari revint; Hutgin courut au-devant de lui et lui dit

-Tu fais bien de revenir, car je commence à me lasser de la commission que tu m'as donnée. Je l'ai remplie avec toutes les peines du monde; et je te prie de ne plus t'absenter, parce que j'aimerais mieux garder tous les pourceaux de la Saxe que ta femme.

On voit que ce démon ne ressemble guère aux autres.

 HVERGELMER

Fontaine infernale. Voire NIFLAEIM.

 HYACINTHE

Pierre précieuse que l'on pendait au cou pour se défendre de la peste. De plus, elle fortifiait le coeur, garantissait de la foudre, et augmentait,les richesses et les honneurs.

 HYDRAOTH

Magicien célébré par le Tasse; il était père du soudan de Damas, et oncle d'Armide, qu'il instruisit dans les arts magiques.

 HYDROMANCIE ou HYDROSCOPIE

Art de prédire l'avenir par le moyen de l'eau; on en attribue l'invention aux Perses. Les doctes en distinguent plusieurs espèces :

1° Lorsqu'à la suite des invocations et au­tres cérémonies magiques, on voyait écrits sur l'eau les noms des personnes ou des cho­ses qu'on désirait connaître; et ces noms se trouvaient écrits à rebours;

2° On se servait d'un vase plein d'eau et d'un anneau suspendu à un fil, avec lequel on frappait un certain nombre de fois les côtés du vase;

3° On jetait successivement et à de courts intervalles, trois petites pierres dans une eau tranquille et dormante; et des cercles qu'en formait la surface, ainsi que de leur intersec­tion, on tirait des présages;

4° On examinait attentivement les divers mouvements et l'agitation des flots de la mer. Les Siciliens et les Eubéens étaient fort adonnés à cette superstition;

5° On tirait des présages de la couleur de l'eau et des figures qu'on croyait y voir. C'est ainsi, selon Varron, qu'on apprit à Rome quelle serait l'issue de la guerre contre Mithridate. Certaines rivières ou fontaines passaient chez les anciens pour être plus pro­pres que d'autres à ces opérations;

6° C'était encore par une espèce d'hydro­mancie que les anciens Germains éclaircissaient leurs soupçons sur la fidélité des fem­mes : ils jetaient dans le Rhin, sur un bouclier, les enfants dont elles venaient d'accoucher; s'ils surnageaient, ils les tenaient pour légitimes, et pour bâtards s'ils allaient au fond ;

7° On remplissait d'eau une coupe ou une tasse, et, après avoir prononcé dessus cer­taines paroles, on examinait si l'eau bouil­lonnait et se répandait par-dessus les bords;

8° On mettait de l'eau dans un bassin de verre ou de cristal ; puis on y jetait une goutte d'huile, et l'on s'imaginait voir dans cette eau, comme dans un miroir, ce dont on dé­sirait d être instruit;

9° Les femmes des Germains pratiquaient une- neuvième sorte d'hydromancie, en examinant, pour y deviner l'avenir, les tours et détours, et le bruit que faisaient les eaux des fleuves dans les gouffres ou tourbillons qu'ils formaient;

10° Enfin, on peut rapporter à l'hydromancie une superstition qui a longtemps été en usage en Italie. Lorsqu'on soupçonnait des personnes d'un vol, on écrivait leurs noms sur autant de petits cailloux qu'on jetait dans l'eau. Le nom du voleur ne s'effaçait pas.

 HYENE

Les Egyptiens croyaient que la hyène changeait de sexe chaque année.

On donnait le nom de pierres de la hyène à des pierres qui , au rapport de Pline, se trouvent dans le corps de la hyène, lesquelles, placées sous la langue, attribuaient à celui qui les portait le don de prédire l'avenir.

 HYMERA

Une femme de Syracuse, nommée Hyméra, eut un songe, pendant lequel elle crut monter au ciel, conduite par un jeune homme qu'elle ne connaissait point. Après qu'elle eut vu tous les dieux et ad­miré les beautés de leur séjour, elle aperçut, attaché avec des chaînes de fer, sous le trône de Jupiter, un homme robuste, d'un teint roux, le visage tacheté de lentilles. Elle de­manda à son guide quel était cet homme ainsi enchaîné? Il lui fut répondu que c'é­tait le mauvais destin de l'Italie et de la Sicile., et que, lorsqu'il serait délivré de ses fers, il causerait de grands maux. Hyméra s'éveilla là-dessus, et le lendemain elle divulgua son rêve.

Quelque temps après, quand Denys le Tyran se fut emparé du trône de a Sicile, Hyméra le vit entrer à Syracuse, et s'écria que c'était l'homme qu'elle avait remarqué si bien enchaîné dans le ciel. Le tyran ayant appris cette singulière circonstance, fit mourir la songeuse.

 

 

Haut de page

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 HOME

 

 

 LIENS

CONTACT

 

Copyright ©