MALEFICES
Qui
sème le vent, récolte la tempête..............
N'oubliez
jamais que dans la vie, tout n'est qu'équilibre.
Pour
affaiblir une personne
Dans la
neuvième maison de la lune les anciens faisaient pour affaiblir une personne,
l’image d’un homme sur du plomb qui n’avait point de bâton ni d’habits,
bouchant ses yeux de ses mains, et la fumigeaient avec la résine de pin.
Aiguillette
La
Tradition française du Moyen Age donne ce nom
à la fois au phallus et à sa signification fonctionnelle. Nouer l'aiguillette
voulait dire frapper d'impossibilité l'exercice de la vie sexuelle par un sortilège.
On employait quelquefois le même sortilège contre la femme. Dénouer
l’aiguillette était au contraire combattre la magie du noeud et rendre la vie
sexuelle à nouveau possible.
Nouage de l’aiguillette d’après le petit Albert :
Qu’on prenne
le membre d’un loup nouvellement tué, qu’on aille à la porte de celui qu’on
veut lier et qu’on l’appelle par son nom. Aussitôt qu’il aura répondu, on liera
le membre avec un lacet de fil blanc et le pauvre homme sera impuissant
aussitôt.
Chevillage
Le chevillage a pour but de provoquer une rétention urinaire, il
s'effectue en enfonçant une cheville ou un clou à l’endroits où un animal ou
une personne vient d’uriner, il peut aussi s’effectuer avec une cheville de
bois ou de pierre que l’on plante dans un mur en faisant des conjurations ou en
utilisant un parchemin marqué de caractères magiques et enfoncé dans la fente du
mur devant recevoir la cheville.
Maléfice pour rendre clairs les œufs d’une couvée
Au jour
et à l’heure de Saturne, on fait 5 fois
le tour de la ferme où se trouve la couvée, en tournant en sens inverse des
aiguilles d’une montre. Tous les treize pas. Il faut s’arrêter et jeter dans la
direction du poulailler une pincée de poudre obtenue en pulvérisant une pierre
d’aimant. Quand le dernier tour sera fini, la poule couveuse trouvera le moyen
de s’échapper et de venir vers le maléficiant. Celui-ci lui jettera une poignée
d’avoine légèrement roussie. La poule s’en retournera devant ses œufs et se
mettra à chanter le coq. On ne pourra plus les faire couver ni par cette poule,
ni par d’autres, et il deviendra très difficile de réussir d’autres couvées dans
la ferme pendant une durée de trois mois
Envoûtement par le cœur de bœuf
Un samedi, on
achète un cœur de bœuf, sans en marchander le prix ; on le porte dans un
champ ou dans un cimetière abandonné. On creuse en terre un trou profond dans
lequel on répand une couche de chaux vive, sur laquelle le cœur est placé, et
on pique celui-ci avec de grosses aiguilles autant de fois qu’on veut, en
prononçant chaque fois le nom de l’homme ou de la femme qui est l’objet de la
haine, et terminer l’opération en récitant au-dessus du trou le premier
chapitre de l’évangile de Saint-Jean.
Rentré chez
soi, on se gardera bien de rien révéler à qui que ce soit. Chacun des jours
suivants, étant à jeun, réciter de nouveau le même évangile avec une ferme et
énergique résolution de se venger. Bientôt la personne ainsi envoûtée
ressentira des douleurs intenses de plus en plus fortes, surtout au moment où
la pensée de l’envoûteur s’occupe d’elle.
Pour
empêcher la copulation
Pour cette
expérience il faut avoir un canif neuf, puis, par un samedi, vous écrivez avec
la pointe, derrière la porte de la chambre où couchent les
personnes : « consummatum est », et rompez la pointe
du canif dans la porte.
Le
grimoire, le dragon noir précise de faire en plus ce caractère
ci-dessous :
Couronnes de plumes
Les sorciers confectionnent des cercles de plumes nouées à l’aide
d’un fil noir, ces couronnes maléfiques sont ensuite introduites dans les
matelas ou l’oreiller de la victime. Cet envoûtement peut produire des
phénomènes de hantise et bien sûr des problèmes de santé, voir des étouffements
durant la nuit.
Maléfice du crapaud
Prendre un
crapaud avant soleil levé ou après soleil couché ; lui fourrer un morceau
de camphre dans la gueule avec une broche de bois ou de fer, un clou
même ; lui enfiler les deux mâchoires avec ladite broche ; lier les
mâchoires avec un fil et le pendre dans la cheminée assez haut pour qu’il ne
soit pas vu. En faisant ce qui précède, depuis le commencement jusqu’à la fin,
dire : « je t’en veux N., je veux que tu crèves, toi qui fais du
mal. Contre toi, une fois vassis atatlos vesul etcremus, verbo san hergo diboliâ
herbonos ; deux fois vassis etc. Faire une neuvaine.
Autre
méthode du même grimoire :
Prendre un
brin de mêlier sauvage, un brin de houx et un troisième de noisetier sauvage,
ayant chacun trois pieds de long. Les mettre dans un feu fait de bois sec et
les faire brûler en commençant par un bout. Depuis qu’ils commencent à brûler
jusqu’à ce qu’ils le soient, dire comme ci-dessus, et faire la neuvaine.
Pour la destruction
Dans la première maison de la lune les anciens faisaient pour la
destruction de quelque chose, sur un anneau de fer, l’image d’un homme noir,
couvert d’un silice avec une ceinture, ayant la posture d’un homme qui lance un
pique de la main droite ; ils la cachetaient sur de la cire noire, et la
parfumaient avec du storax liquide, et faisaient des imprécations dessus.
Pour engendrer des disputes autour d’une table
Prenez les
quatre pieds d’une taupe, et glissez-les sous la nappe, sans être vu.
Les convives
ne tarderont point à en venir aux coups.
Pour détourner l’eau des fontaines
Dans la vingt-septième maison de la lune les anciens faisaient
pour détourner l’eau des fontaines, des puits, des bains d’eau chaude, et
autres bains communs ; l’image d’un homme ailé avec de la terre rouge,
tenant en ses mains un vase percé ; après avoir fait cuire cette
image ; ils mettaient dans un vase de l’assa foetida, et du storax
liquide, jetaient le tout, ou l’enterraient dans le puits ou la fontaine qu’ils
voulaient ruiner.
Maléfice d’embarrure
Allez couper,
un samedi, avant le lever du soleil, un rameau d’un coudrier d’un an d’âge, que
nulle main n’ait encore touché.
Dites en même
temps ces paroles : « je te coupe, rameau de cet été, au nom
de (nommez ici la personne) …que je veux punir. ».
Rentré chez
vous, étendez une couverture de laine neuve sur une table qui n’ait jamais
servi, en disant trois fois : « in nomine Patris + et Filii + et
Spiritus + sancti, et in cute Droch + Mirroch + Esenaroth + Betu + Baroch +
Maaroth +. (Il faut faire le signe de la croix autant de fois que vous le voyez
marqué.)
Ajoutez, après
la troisième invocation : « Trinité sainte, punis celui (ou celle)
qui a commis le mal contre moi, et délivre-moi de ce mal par ta grande
justice : + Elion + Elion + Esmaris. Amen. »
A la dernière
parole, frappez de votre rameau la couverture, et la personne qui vous aura
offensé ou causé quelque tort recevra invisiblement autant de coups que vous en
frapperez sur la couverture.
Variante
d’un autre grimoire :
Il faut couper
une baguette de coudrier vierge avec un couteau neuf à l’heure de Mercure, en
disant : « je te coupe pour mutiler mes ennemis, au nom du
mystère de la Sainte Trinité, Père, Fils, Saint-esprit, et sous la puissance de
Nebyros, Apeyros, Nuberus et Glasyalabolas ».
Il faut la
couper en trois coups, puis l’emporter chez soi, faire une figure de cire
vierge sous l’heure de la planète de celui que vous voulez mutiler et y écrire
avec le couteau son nom de baptême, et à l’heure de Mars la mettre entre deux
cierges, ayant le bras droit nu, dire en la touchant avec la
baguette : « je te mutile pour tes méfaits au nom de la S.T.
Nebyros, Apeyros, Nuberus et Glasyalabolas, Aroc, Baroc, Betu Bretu. »
Si vous
mutilez trois fois, la personne meurt dans l’année.
Autre méthode d’embarrure :
Un vendredi
quelconque, procurez-vous un cheveu de la personne qui vous a fait du mal, et,
pendant neuf jours, faites chaque jour un nœud avec ce cheveu. Le neuvième
jour, qui sera un samedi, enveloppez-le dans un parchemin vierge, et frappez
dessus : votre ennemi ressentira chaque coup.
Pour empêcher une personne de dormir
On passe trois
nuits de suite, trois fois chaque nuit, devant sa porte en s’arrangeant de
façon à ce qu’on soit en face du seuil au moment où sonne à une horloge voisine
le coup de minuit et demi, celui d’une heure et celui d’une heure et demie. Le
quatrième jour, en s’éclairant d’une lanterne de couleur rouge s’il n’y a pas
de lune, on tracera sur sa porte avec de la craie consacrée le double triangle
de Salomon, on sera muni de douze épingles noires et d’une épingle blanche à
tête rouge.
Avec ces
treize épingles, on fixera treize mouches sur le bois de la porte de la façon
suivantes : une à chacun des six sommets de l’étoile ainsi dessiné, une à
chacune des six intersections de lignes, une au centre (avec l’épingle à tête
rouge). La personne visée par le maléfice ne dormira pas jusqu’à la fin de la
lune.
Autre maléfice pour empêcher de dormir
Le lis cueilli
pendant que le soleil parcourt le signe du lion, et mêlé avec du suc de
laurier ; puis, mis sur une couche de fumier, produit des vers. Recueillez
ces vers, réduisez-les en poudre, et si vous mettez cette poudre dans les
vêtements de quelqu’un ou dans son lit, cette personne ne pourra dormir,
jusqu'à ce que cette poudre soit ôtée.
Autre maléfice pour empêcher de dormir
La nuit dont
vous voudrez faire ce secret, couchez-vous le dernier de la maison ; avant
de vous mettre au lit, vous aurez préparé du feu au foyer, et particulièrement
qu’il y ait un tison de bois allumé, étant contre la cheminée, vous mettez la
pomme de la main gauche dans un endroit de la cheminée, qu’il soit noir et
fumé, la tenant fermée et ouverte, vous direz par sept fois ces paroles : «
cinque furono li appicati, linque, linque furono litana liati vi scongiro per
Béelzebut che linque vi fate ache date a tormentar il cuore et le visuere (d’un
tel n. ou d’une telle) pour mon amour. Amen ».
Après les
avoir dites sept fois, enfoncez le tison bien avant dans les braises, et battez
trois fois de la paume de la main contre le noir de la cheminée, et couvrez
votre feu de cendres, et allez coucher ; vous verrez que celui ou celle à
l’intention duquel vous l’aurez fait, ne pourra vivre ni durer jusqu’à ce qu’il
vous ait rendu satisfaction de ce que vous désirez. Celui-ci est un des rares
secrets que la nécromancie ait inventé.
Pour empêcher de manger à table
Si vous
plantez en dessous de la table,en prononçant tout bas les mots « coridal,nerdac,degon »,
une aiguille qui aura servi à coudre le linceul d’un mort,une horreur secrète
et invincible empêchera qui que ce soit de manger à cette table.
Variante
provenant d’un autre grimoire :
Plantez sous
la table une aiguille qui ait servi à ensevelir un mort, et qui ait entré dans
la chair ; puis dites : coridal, nardac, degon.
Le grimoire
le dragon noir rajoute ceci :
Mettez ensuite
un morceau d’assa-foetida sur un charbon brûlant et retirez-vous.
Enclouage
L’enclouage
est une pratique visant à transpercer l’empreinte de pas ou l’ombre de la
personne, cette pratique s’étend aussi à l’utilisation d’un cœur de bête lardé
de clous de cercueil ou d’épingles.
Pour enclouer
Allez dans un
cimetière ; ramassez-y des clous de vieille bière, disant : « clous,
je te prends afin que tu me serves à détourner et faire mal à toutes personnes
que je voudrai ; au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit. Amen. »
Quand vous
voudrez vous en servir, vous remarquerez l’impression du pied, et ferez les
figures de la planche ci-dessous : fichez le clou au milieu, disant :
« Pater noster, jusqu’à in terra. ».
Frappez sur le
clou avec une pierre, disant : « que tu fasse mal à N. jusqu’à ce
que je te tire de là. ». Recouvrez l’endroit avec un peu de poudre, et
bien remarquer ; car on ne peut guérir le mal que cela cause, qu’en
retirant le clou, et disant : « je te retire, afin que le mal
cesse que tu as causé à N. ; au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit.
Amen ». Puis on retire le clou, et efface les caractères, non pas de
la même main qu’on les a faits, mais avec l’autre ; car il y aurait du
danger pour le maléficiant.
Envoûtement par la figurine
Une majorités
d’envoûtements se font avec des figures de cire vierge, on mêle avec cette cire
de l’huile baptismale et des cendres d’hosties brûlées, de ce mélange on forme
une image plus ou moins parfaite de la personne contre laquelle on dirige le
maléfice, on habille cette image, en réduction, des mêmes vêtements que celle-ci a l’habitude
de porter, on lui administre les sacrements et on prononce contre elle toutes
les formules de l’exécration et de la malédiction ; ensuite on lui fait
subir des tortures imaginaires.
Si on la fait
fondre devant un grand feu, la victime de l’envoûtement après avoir langui et
dépéri pendant un certain temps, est condamnée à mourir d’épuisement ; si
la figurine de cire est piquée, la personne envoûtée souffre précisément dans
la partie qui a reçu la piqûre ; un coup porté au cœur de l’image
détermine la mort de l’envoûté.
La ligature
La ligature est un maléfice par lequel le sorcier lie ou paralyse
une faculté physique chez l’homme ou la femme, cela peut aller de l’impuissance
à la frigidité jusqu’à la paralyser une jambe, un bras, la langue, etc.
Mauvais œil
C’est le pouvoir de faire du mal par le regard. Les sorciers pour
obtenir ce pouvoir enfermaient un crapaud dans un bocal de verre transparent
fermé d’un couvercle percé de petits trous, alors s’ensuivait un combat entre
le regard du sorcier et celui du batracien, si le sorcier gagne, l’animal se
raidis et meurt, si c’est le contraire le sorcier peut avoir des convulsions.
C’est ainsi que certains sorciers pouvaient acquérir le mauvais
œil.
Œuf
L’œuf est très largement utilisé dans les maléfices, certains s’en
servent pour détruire les cultures, les élevages et les personnes à qui ils
souhaitent du mal.
Faire manger un œuf à la coque à une personne et récupérer les
morceaux de la coquille à la fin du repas permet de remplacer les rognures
d’ongles de cette personne.
Maléfice par l’ombre et l’empreinte
On suit la
personne, quand on la rencontre on laisse tomber une pierre dans l’espace de
terre couvert par son ombre, en choisissant un moment où il marche vers le sud.
On attend qu’il se soit éloigné ; on s’approche d’une trace de son pied
gauche et on y dessine, avec un rameau de cyprès taillé en pointe avec un
couteau consacré, une raie longitudinale, une raie transversale et ainsi de
suite jusqu’à six. On ramasse la poussière ainsi remuée, on la dépose dans une
feuille de rhubarbe : et on recommence à une autre empreinte du pied
gauche jusqu’à ce qu’on en ait suffisamment.
On rentre chez
soi, on allume son feu, à l’heure et au jour de Mars, un soir de nouvelle lune,
et on y jette la poussière qu’on a récoltée. Il arrivera malheur à l’ennemi.
Os et plumes
Les os recouvert de plume de poulet servent à faire mourir les
volailles.
Pour faire
souffrir une personne
Opérer le
dernier vendredi du mois, le matin, à jeun.
Prendre un morceau
de lard gras, gros comme un œuf ; le piquer d’épingles (une trentaine
environ, sans les compter) en disant les paroles : « une fois
vassis atatlos, etc. » ; mettre dessus deux branches de rameaux
bénits en croix, et enfouir le tout dans un terrain non cultivé.
Maléfice de l’urine et de l’œuf
Après s’être
procuré un peu de l’urine de la personne, on achète un œuf de poule sans le
marchander.
On se rend
dans la nuit du mardi (jour de mars) ou un samedi (jour de saturne) dans
quelque champ suffisamment éloigné de toute habitation pour n’être pas surpris,
ni troublé. Si la lune ne lui point, on peut se munir d’une lanterne sourde,
arrivé au lieu propice, on fait à l’œuf une ouverture circulaire du côté du
gros bout, on fait sortir le blanc et on laisse le jaune. On le remplit ensuite
avec l’urine, en prononçant le nom de la personne condamnée à cet envoûtement,
puis l’ouverture est fermée en y appliquant un peu de parchemin vierge mouillé.
Cela fait, l’œuf est enterré dans le champ et on se retire sans regarder
derrière soi. Aussitôt que l’œuf commence à pourrir, la personne envoûtée est
atteinte de la jaunisse et nul remède ne saurait la guérir jusqu'à ce que l’œuf
soit retiré et brûlé par la main qui l’a préparé.
Pour enlever aux vaches leur lait
On prend
quatre brins de paille de froment de l’année, qu’on a fait bénir le jour des
morts (en se cachant, en profitant d’une bénédiction donnée par un prêtre pour
quelque autre motif). On se rend, à minuit, devant la porte du cimetière,
pendant la lune décroissante ; on évoque l’âme d’une personne morte sans
confession, en l’adjurant de venir en aide, et
d’accompagner le maléficiant jusqu'à l’étable où se trouvent les vaches
qu’on veut atteindre. On place sur le seuil deux des brins mis en croix :
on garde les deux autres, et le lendemain, à l’heure de Saturne ou de Mars, on
les mêle à la nourriture des bêtes qu’on veut priver de lait. Dans la huitaine
le maléfice opère sûrement.
Pour faire perdre le lait des vaches
Le lis cueilli
pendant que le soleil parcourt le signe du lion, et mêlé avec du suc de
laurier ; puis, mis sur une couche de fumier, produit des vers. Recueillez
ces vers, réduisez-les en poudre, et si l’on jette cette poudre dans une jatte
à lait et si l’on la place dans une étable en la couvrant de peau de vache,
toutes les vaches habitant l’étable et dont la couleur sera semblable à celle
de ce morceau de peau perdront leur lait.
Pour la
vengeance
Dans la
quatrième maison de la lune les anciens faisaient pour la vengeance, le
divorce, l’inimitié, et la malveillance un cachet sur de la cire rouge,
représentant l’image d’un soldat à cheval, portant un serpent en sa main
droite, et la fumigeaient avec de la myrrhe rouge et du storax.
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La Chouette Noire
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